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Les partisans de l’e-mail

L’important est de se faire comprendre, soulignent les partisans de l’emploi du terme e-mail. Ecoutons-les…

Thierry : Comme le disent d’autres correspondants, le but d’une langue, c’est de se faire comprendre. Dans le langage informatique, un équivalent français « perce » linguistiquement s’il est suffisamment signifiant ou expressif, ou s’il comble un réel besoin : ordinateur, informatique, logiciel se sont imposés pour ces raisons. Mais prétendre vouloir remplacer tous les anglicismes informatiques par des équivalents français relève de l’acharnement linguistique et du remplissage du tonneau des Danaïdes. Exemple : quel équivalent pour scroller (utiliser les barres de défilement des fenêtres) ? Vous avez une idée ? Moi pas. Donc j’utilise scroller. C’est ça ou « utiliser-les-barres-de-défilement-des-fenêtres ». Et tous ceux que je connais font comme moi, et ils ont autre chose à faire que de jouer au lexicologue. Quant à courriel, s’il aussi ingénieux que séduisant, il n’a pas de dérivés verbaux, et si on lui en forgeait un de toutes pièces, ça ne prendrait pas, car trop artificiel. On maile un document, on ne le courrièle pas. Des termes français ne s’imposent pas simplement parce qu’ils n’ont pas de dérivés, ou que ceux-ci seraient trop artificiels pour « prendre ». D’autre part, pourquoi s’arrêter en si bon chemin, pourquoi ne pas remplacer les matches – ou matchs – de football par des « confrontations de balle-au-pied », les sandwiches par « deux-tranches-de-pain-avec-quelque-chose-entre »? Le « remplacement » de « bulldozer » par « bouteur » fait déjà très fort. Je doute qu’aucun opérateur sur un tel engin comprenne le mot (..). Par ailleurs, la langue anglaise abonde en mots et expressions française : « rendez-vous », « crème de la crème », « joie laide », « négligé », etc. Même quand le français était dominant, les anglophones n’ont jamais été gênés par les mots français. Évidemment, maintenant, le flux linguistique va dans l’autre sens… mais les anglophones raffolent toujours de mots et expressions françai(se)s. Enfin, je crois que le vrai problème réside dans le manque de spontanéité et d’inventivité des francophones, inhibés linguistiquement dès l’enfance par les complications de l’orthographe et de la grammaire de leur langue, terrorisés par leurs élites linguistiques (…). Qui invente des mots en français aujourd’hui ? La plupart ne viennent plus de la rue mais sont forgés par des spécialistes à partir de racines grecques ou latines. A l’inverse, y a-t-il, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, une Académie anglaise ou une Académie américaine, comme il y a une Académie française ? Je crois que, avant tout, pour être aussi inventifs que les anglophones, les francophones doivent être décomplexés par rapport à leur propre langue.

Thierry : Quelques précisions pour Thierry (l’autre, ci-dessus…) : Les premiers francophones à parler de concept d’ordinateur parlait de computeurs (prononcé à la française) ou de computateurs. Si des gens ne s’était pas creusé la tête pour développer des termes plus approprié, nous utiliserions encore un mot aussi dépourvu de sens. Il en est de même pour les mots informatique et logiciel. Si les gens de l’époque avaient eu le même raisonnement que le vôtre, on utiliserait probablement un terme grotesque du genre « softouâre. » Pour ce qui est de « scroller », le terme existe déjà! Défiler, simplement. Restons honnête intellectuellement, l’équivalent de « utiliser-les-barres-de-défilement-des-fenêtres » c’est « use the windows scrolling bars »… pas simplement « scroll » comme vous l’insinuez. Même chose pour la question des dérivés verbaux: il faut comparer des choses semblables. Ainsi, le verbe « mailer » ne fait partie que du langage populaire. En langage soutenu on dira en France « envoyer un email ». Il en est de même pour courriel que l’on voit parfois conjugué dans des discussions populaires au Québec. (Même si c’est plus rare, mais il s’agit d’ici qu’un du choix du niveau de langage et non de la faisabilité en elle-même.) Quant à Sandwich, il ne s’agit pas d’un mot en anglais à proprement dit… c’est un terme nommé en souvenir du comte de Sandwich. De même les Anglais utilise le terme le terme Ampere en mémoire du célèbre scientifique français et non pas par francophilie. Quant à l’exemple du « ballon-pied », il s’agit à mon avis d’un argument qui milite en faveur d’une réelle francisation des termes, et non pas en une traduction/adaptation bête et méchante. Oui « ballon-pied » serait ridicule, tout autant que email, mel, émile et mail… Pour ce qui est des problèmes de communication avec un interlocuteur non-francophone, qui risquerait de ne pas comprendre votre langue si elle évoluait, il ne s’agit que d’un faux-fuyant! Pourquoi ne pas lui parler directement en anglais si vous voulez qu’il vous comprenne sans qu’il ne fasse d’effort? Peu à peu, nous aurions la chance de vivre dans un monde unilingue ou tous le monde se comprendrait facilement; parce que tous le monde penserait de la même manière….

Bruno : pour les barres de défilement des fenêtres, on parle tout simplement d’ascenseur. Et c’est vrai: on ne mail pas un document, tout comme on ne le courrielle pas : on l’envoie tout simplement en pièce jointe!

Olivier : Courriel : pourquoi pas. E-mail : pourquoi pas. En fait le problème est de savoir à qui l’on s’adresse. Je m’explique : si l’on est sûr que son interlocuteur est francophone, le mot courriel peut se justifier, mais si celui-ci ne l’est pas, courriel sera probablement du martien pour lui. Si moi qui suis Belge (donc travaillant dans un pays trilingue), je ne connais pas personnellement mon correspondant (et donc sa langue), j’utiliserai toujours e-mail. N’oublions jamais que pour communiquer, il faut être deux au moins et c’est l’émetteur du message qui est « demandeur » d’une réponse. C’est donc à lui de ménager le récepteur.

Bonneure : (…) Quel public Internet vise-t-il ? Le monde entier. Et le monde entier parle l’anglais. Depuis que je surfe sur le web / navigue sur la toile, combien de sites pourtant français s’expriment en anglais pour obtenir la plus large audience possible? Combien de logiciels (y compris français), de contrats d’utilisation, etc, sont rédigés en anglais avec les seuls mots « oui » et « non » pour cliquer votre agrément ou votre désaccord ? Sans compter les termes techniques relatifs à l’informatique qui sont quasiment tous en anglais (freeware, shareware, software, le net, etc., etc.) Si on ne parle pas l’anglais, le monde de l’internet est franchement très restreint. Dans ce contexte, se disputer pour savoir s’il faut dire « courriel » à la place ‘ »e-mail » me paraît franchement un sujet de discussion de salon. S’il plaît à nos amis Québécois de parler de « courriel » et de « babillards », libre à eux de le faire. Mais ils ne changeront rien à la réalité des choses. Autant utiliser des mots compréhensibles partout, utilisons ce qui rapproche les hommes: il y a suffisamment de choses qui les divisent.

Sang : Drôle de discussion, e-mail, émil, courriel ou quoi d’autre… Je ne peux que me joindre à Bonneure. Il me semble que cette discussion s’éloigne un peu trop de la matière et du sujet en soit, et au lieu d’intégrer des faits statistiquement mesurables, on n’y debatte primairement de positions très égocentriques. On s’excite sur des choses qui suivent leur chemin vaille que vaille, et au lieu de tenter d’analyser et comprendre cette évolution, on perd son temps avec des mots à la con. J’ai la nationalité allemande et suis depuis la moitié de ma vie en France. En tout lieu de rencontre la langue est déterminante et elle est souvent source d’incompréhension, d’échec de communication ou des tensions pire encore. Or Bonneure l’a déjà fait remarqué, l’internet et donc l’e-mail sont des outils internationaux, contribuant largement à la mondialisation. Alors on ne communique plus seulement avec son voisin du jardin d’en face. Qui et quoi me garantit donc que je puisse bien me faire comprendre et que moi-même je comprends ??! Celui qui s’acharne sur la question de représentation linguistique de ma patrie ou de conserver mon patrimoine linguistique ne manifeste seulement qu’une sorte de complexe d’infériorité collective, étant hanté par ce besoin maladif de toujours se mettre en première ligne. Très français, en effet. (…) De quoi elle a peur, la Grande France, que personne ne veuille plus lui écrire si chez elle ça s’appelle courriel (-le, fém….), ou qu’elle ne sera plus respectée vu qu’elle parle comme un rappeur du Bronx ? (…) Sur le mur de Berlin avant la chute était un tag qui disait : « Wake up! Think global! Change life! Save the earth! » Je laisse les lecteurs traduire eux-même. Mais il est peut-être temps d’ouvrir ses yeux, de regarder un peu plus loin autour de soi, et de considérer le monde en son état actuel et de prendre position.

Sébastien : Tout d’abord, je suis assez content que le mot surfait d’imêle ou mêle ait eu aussi peu de répercussion. Ce genre de mot, tout comme cédé, que Toubon voulait nous imposer symbolise pour moi le paroxysme du nationalisme déplacé et de illettrisme. Les mots ont une histoire. Ils proviennent d’un mélange d’origines différentes et ancestrale grequo-latines germano-celtiques… Cédé et mêle sont des barbarismes où l’on détruit volontairement les radicaux, l’essence des mots, rien que pour faire « pas comme les américains ». Je crois qu’à outils de communication planétaire, vocabulaire international. La langue internationale est définitivement l’anglais, et il est trop tard pour imposer le français en tant que telle. Soyons adultes et non mauvais perdants, et reconnaissons à l’anglais ses gros avantage sur le français, qui est sa simplicité grammatical, sa précision sémantique et sa concision. Nous avons, nous francophones, bien de la chance car les origines de notre bonne vieille langue, qui ne disparaîtra pas de si tôt, sont relativement très proches de celles de nos « concurrents » anglo-saxons. Franchement, l’heure n’est pas à l’éffondrement de Babel, mais à sa reconstruction. Les langues vivantes ont toujours été construites à partir des influences des autres cultures. Ce qui est nouveau aujourd’hui est que les cultures se mélangent à plus grande échelle, et cela en est très enrichissant. Alors prenons « courriel » pour du patois du 21e siècle, pour nous donner l’impression d’appartenir à une communauté, mais utilisons largement « e-mail » lorsque l’on veut vraiment communiquer avec le plus grand nombre. Et pour garder toute la richesse et la poésie que les anglo-saxons reconnaissent à notre langue française, continuons à transmettre numériquement des courriers, lettres, plis, messages, correspondances, mots, avis, faire-pare, déclarations…

Christopher : Personnellement j’utilise le mot mail, plutôt que courriel, l’origine de ce mot est anglo-saxonne, il me semble donc logique d’adopter le terme original qui prend d’ailleurs moins de temps à frapper sur son clavier (un détail non-négligeable lorsque l’on travaille beaucoup avec un ordinateur). Internet a de plus une vocation internationale dont le mot mail est une des clés de voûte, si chaque pays ou région décide d’adopter son propre idiome technique, la confusion ne sera que plus grande et la communication perdra en efficacité et en intelligibilité. D’ailleurs la réalité concernant l’utilisation de la langue française au niveau planétaire n’est pas celle que l’on croit, le Français utilise environs 1500 mots d’origine anglaise, alors que les anglo- saxons utilisent presque 1600 mots d’origine française. L’adaptation de mots anglais pour la langue française montre seulement notre incapacité à crée des modèles originaux et à les faire accepté par le reste du monde. Plutôt que de compliquer inutilement notre langue, créons de nouvelles activités avec de nouveaux vocabulaires et exportons-les vers l’étranger, c’est cela qui montre qu’une langue est vivante et pas des décrets de loi rigide imposée par des académiciens centenaire coupé du monde réel. Sur les 50 000 mots que compte notre langue, environs 30 000 viennent du latin, 10 000 du Grec, 2000 du germanique, 1000 de l’Italien, 2000 sont d’anciens noms propres … Bientôt l’Espagnol et le Chinois prendront une importance considérable dans le langage universel, alors devons continuer à parler comme au XVIIIe siècle. Je trouve que les québécois font plus de tort au Français qu’autre chose, d’ailleurs il n’est pas rare qu’on est besoin de sous-titre pour comprendre ce qu’ils disent quand ils prétendent parler notre langue. Ils sont tellement obnubilés par leur complexe d’infériorité, sur le plan culturel, vis-à-vis des USA que leur obstination à vouloir être différents est juste ridicule. Les Québécois n’ont pas besoin de nous pour se forger leur propre identité et nous n’avons pas besoin d’eux pour continuer à exister sur le plan sémantique.

David : A quoi bon se prendre la tête comme ça ? Le principal est que la personne avec qui l’on parle comprenne ce qu’on lui dit… Et évidemment qu’on comprenne aussi ce qu’elle dit… Il y a une dizaine d’années la France avait décidé de partir en guerre contre tous les mots anglais (comme week-end, corner, penalty,…) en les remplaçant par des mots assez stupides… Je trouve que courriel fait un peu gaga… Tout comme gratuiciel et partagicielShareware ou programme gratuit me semblent plus simples et plus compréhensibles… Et puis il y a de grandes différences culturelles entre le Quèbec et la France ou la Belgique francophone… Le Quèbec affirme plus sa « différence » culturelle en « rejetant » les mots anglais… Enfin bref tout ça pour dire que c’est du temps perdu de tenter d’imposer tel ou tel mot… On est libre de parler comme on veut…

Maxime : Courriel ou e-mail ? Le principal est de se faire comprendre. Du reste, il ne faut pas oublier que c’est la diversité qui fait la culture. Un vocabulaire franco-français est à mon avis la mort de la langue : il existe beaucoup d’imperfections dans notre langue. La première concerne souvent le manque de termes pour nuancer une idée et le recourt à des langues étrangères me semble une bonne chose. Pour revenir à l’e-mail ou au courriel, préférez vous aller faire le plein à l’essenserie ou bien dans une station-service ? Preférez-vous faire du shopping ou bien faire des courses ? Préférez vous faire du jogging ou du footing ou bien de la marche ou de la course à pieds ? Préférez-vous le marketing ou bien les études de marchés ? Préférez-vous le football ou le jeu de ballon aux pieds ? Préférez-vous… ? J’arrête là : polémiquer ne servira à mon sens à rien. Il y aura toujours des personnes qui parleront d’e-mail et d’autres de courriel. Je le répète, le principal est de se faire comprendre.

Morgan : Les Français ont tendance à tout franciser comme si tout son héritage était mis en question. Le Larousse est spécialisé dans les « recommandations officielles » alors que parfois on se demande bien si son seul objectif est de compliquer la langue. Dans le domaine informatique et avec Internet, on aborde de nouveaux concepts, de nouveaux mots apparaissent bien souvent d’origine américaine. Arrêtons de vouloir tout mettre à notre sauce. Personnellement, j’aide les néophytes à surfer (oups, naviguer) sur Internet. Avant même d’avoir une messagerie personnelle, ils connaissent la signification d’un email… on en parle tellement. Mais « courriel », personne ne sait ce que c’est.

Naindachouffe : Comment croyez vous pouvoir décider du sort d’un terme! Une langue appartient à tous, si les premiers utilisateurs d’internet francais ont utilisé mail et si la population les a suivi, c’est qu’il en est ainsi. Imposer courriel est quelque chose d’aussi inutile qu’injustifié. Quelle est donc la honte dans le fait d’utiliser un terme d’origine anglaise: les anglophones ont inventé le mail tout de même. N’utilisent-ils pas eux-même des termes comme rendez-vous, french fry…

Frank : Les langues, toutes les langues, sont perméables – les éléments étrangers s’infiltrent – chacune a pris et chacune a donné. Pendant longtemps l’anglais a absorbé des milliers de mots français, aujourd’hui c’est l’inverse. Une langue qui vit est une langue qui donne et qui reçoit. Le mot « sketch », par exemple, que le français a adopté sous sa forme anglaise, vient de l’italien « schizzo » (croquis). L’idée de la « défense de la langue française » est une absurdité: les langues se défendent toutes seules, mais ne restent pas figées dans une « norme » dictée par une instance autoritaire. Dans les domaines scientifiques et technologiques il y a un vocabulaire international. Refuser ce vocabulaire au profit de néologismes français serait se marginaliser, rendant plus difficiles les échanges. Même si « courriel » est plus beau que « e-mail » ce serait illusoire et inutilement protectionniste de vouloir bannir ce dernier. De même « pourriel » est incontestablement plus beau que « spam » mais incompréhensible à l’étranger. Les Allemands et les Italiens adoptent plus facilement le jargon international. Ce n’est qu’en France que l’on se rebiffe. Est-ce raisonnable?

Jean-Luc : Mail venant de malle (malle poste, voir les explications d’Achille) après une petite déformation anglo-saxonne comme le mot « tennis » du français « tenez » nous pouvons être fiers d’être à l’origine de ce mot et l’utiliser tel quel;). A noter que le vocabulaire anglo-saxon est en grande partie d’origine franco-normande et que le nombre de mots « français » en anglais est largement supérieur à celui des mots anglais en français… mais je comprends les puristes de la langue française, ce jargon latin mâtiné de phonétique franque (c’est à dire germaine…)

Gislain : Le mot « mail » vient du français « malle » de « malle-poste », anglicisé au 17ème siècle… C’est pourquoi il s’agit bien en Angleterre d’un courrier « postal ». La malle, remplie de courrier, allait de poste en poste pour renouveler l’attelage par des chevaux tout frais et fringants à chaque poste. Et voilà le « courrier postal » ou: « mail » in english language! A contrario : le terme « parking », hérité de l’anglais vers 1880, n’existe plus en anglais actuel. Un sujet britannique vous regarde avec des yeux ronds et devine en vous (s’il est cultivé) un « continental » quand vous lui demandez où se trouve le « parking » le plus proche.

Yves : je retiens de tout çà que « courriel  » est une expression québécoise. Avez-vous essayé de comprendre un Québécois pure souche quand il vous parle pour la première fois ?, « Que nenni, vous n’y entraverez que dalle » ; Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas reprendre à notre compte TOUTES les expressions de ce beau pays, on aurait alors le sentiment de se retrouver au pied de la tour de Babel et ça donnerait du travail aux académiciens et autres défenseurs de la langue française qui ronronnent dans leur fauteuil en cherchant des prétextes pour se mettre en vedette. Qu’on le veuille ou non, le langage MAIL, souvent elliptique, n’a pas grand chose à voir avec la littérature, et tout en restant correct, il privilégie la rapidité d’information, de « contact » (…), souvent sans trop se préoccuper de la syntaxe et autres fioritures. On aura beau faire, cela restera une entité à part entière dont la dynamique et l’évolution se feront à son propre rythme. (…) Je vous le dis : Babel et les Guerres Picrocholines ne sont pas loin.

Et que pensez-vous des alternatives à e-mail et courriel ?

On peut définitivement clouer le bec des anglophobes de tout poil en leur faisant remarquer que le terme mail est en réalité un mot français qui vient de malle, au temps où le courrier arrivait par la malle-poste…
Dominique Maniezin
Courrier électronique : Savoir-vivre & Savoir-faire
Ed. Microsoft Press – 2001

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