Si le spam vient d’un amateur (un individu qui promeut son site perso par exemple) et que vous êtes certain qu’il a lui-même envoyé le message, vous pouvez répondre par un e-mail de menace. Dans tout autre cas, ne prenez jamais directement contact avec le spammeur : cela ne servirait à rien et permettrait en outre au spammeur de valider votre adresse.
Courrier-type :
Madame, monsieur,
Vous venez de m’envoyer un courrier non sollicité. Cette pratique s’appelle du SPAM. – Le spam est interdit par les conditions générales utilisation de la plupart des fournisseurs d’accès et fournisseurs d’adresses. Généralement, une plainte du destinataire entraîne la fermeture automatique du compte du spammeur. – Le spam est un acte délictueux au regard de la loi française. Selon la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, la collecte déloyale des adresses (sans que les personnes concernées n’en aient connaissance) est sanctionnée par l’article 226-18 du Code pénal (cinq ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende). De plus, la non déclaration d’un fichier d’adresses électroniques auprès de la CNIL est sanctionné par l’article 226-16 du Code pénal (trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende). – Enfin, le spam est absolument contraire à la netiquette et aux règles élémentaires de savoir-vivre. Là, vous avez de la chance, le manque de savoir-vivre n’est pas sanctionné.
Je me contenterai cette fois d’un avertissement. Merci de vous mettre en conformité aux règles et lois en vigueur, de cesser vos pratiques et de supprimer de vos fichiers mon adresse (et toutes les autres que vous avez spammées).
Cordialement
Combattre le feu par le feu ?
Certains internautes considèrent que le spamming s’apparente à du mailbombing. Et suggèrent donc en représailles d’envoyer au spammeur en plusieurs exemplaires un message contenant un attachement de plusieurs Mo. Mauvaise idée ! Cette pratique est encore plus condamnable que le spam, est interdite et peut se retourner contre vous.